Neighborhood
ATTENTION ! Toute ressemblance avec des évènements ou personnes réelles seraient, évidemment, totalement fortuite.
ATTENTION Bis ! Ce texte est à comprendre au second degré.
Le gentil. Le vrai gentil, hein. Pas celui dont on dit « Ouai ouai, il est gentil ». Une personne agréable, réellement, qui écoute ce qu’on lui dit et qui sourit. Souvent. Très souvent. Tellement que ça met mal à l’aise. Notre esprit n’est pas habitué à la gentillesse, alors du coup, on se méfie. Il veut m’offrir un café ? Ouai ben moi j’te dis, méfies-toi, on sait jamais avec tous ces pervers ! Il m’offre un joli gilet gris/vert avec deux grands trous pour mettre les bras ? Humm. Ca cache quelque chose. Remarque, si t’avais rien pour sortir les poubelles…
Le rabat-joie. Il s’agit souvent d’un supérieur hiérarchique. T’es contente d’avoir fini ton dossier à temps ? Ah non non non, la virgule, là. Là !! Ça va pas du tout. Mais c’est aussi, parfois, une connaissance qui peut s’apparenter aux traits d’une mère, ou d’une belle mère, ou d’une copine qui comprend rien. T’as encoooooore acheté une paire de chaussures ?! Moi, les talons, je trouve que ça fait pouffe. Mais bon, j’dis ça, j’dis rien, fais comme tu veux.
Le négatif. La personne type est un collègue, ou une amie, qui se lève le matin - tous les matins - du mauvais pied. Tellement mauvais qu’on se demande même s’il n’a pas croisé un chat noir et marcher sous une échelle avant même de se lever. Il peut se confondre avec le rabat-joie, mais est nettement moins enthousiaste. Même que sourire, il paraît que c’est super mauvais pour le karma. Le négatif, tu évites de lui demander s’il va bien, parce qu’il va te raconter que non, ça va pas du tout. Mais alors pas du tout. Je me sens mal d’un coup… Le négatif est contagieux.
Le médisant. Lui, on pourrait croire au premier abord qu’il appartient à la catégorie des gentils. Contrairement au négatif, le médisant est méchant. Au début, c’est un peu comme un ogre caché dans un déguisement de gentille mamie qui sent le gâteau, vous voyez ? Un joli leurre. Alors on s’approche pour prendre un gâteau, même des fois on lui fait des gâteaux, et puis, bam. Le gâteau était piegé, un spice cake fortement dosé.
La superficielle. Ses collègues ne comprennent pas pourquoi elle porte des collants en laine avec des chaussures ouvertes au mois de Janvier. Pourquoi elle prend systématiquement un jour de congé (un mercredi, même) en juin et en janvier. A quoi, ça sert, ça ? C’est un sex toy ? Bah non ! C’est mon nouveau mascara. C’est quoi, ça ? Ah, une jupe ! T’es sûre ? La superficielle assume pleinement de préférer ses Manolo à son chat, et d’avoir un sac plus gros que le dressing de Carrie. Parfois, la superficielle est une greluche trop maquillée qui glisse des cris débiles à la fin de ses phrases ; et d’autres fois, la superficielle est gentille, et drôle, et subtile, et charmante, et intelligente. Et là j’ai envie de dire, ça me fait penser à quelqu’un.**
* J’insiste sur ce mot.
** Ben non ! Pas moi ! J’ai pas de chat.
Sans transition, merci pour vos commentaires de plus en plus en plus nombreux, ça me fait très plaisir de voir que ce petit blog vous plaît. J'espère aussi que mes textes plus longs vous plaisent aussi. Et merci à Alice pour son article.
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